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Archange Sylphaël

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Message par Tully Mar 28 Sep - 8:56

Le rouleau de ce manuscrit fût trouvé au delà de la grand plaine dans l’une des grottes antiques de Mogao à Dunhuang et ramené par le Frère Guillaume de Rubrouck voici deux cent ans.


Moi, Nemrod Aggadoth qui fût témoin de la chute d’Oanylone par châtiment divin et ne dois vie sauve qu’au devoir que m’impose le Très-Haut de transmettre ce témoignage aux générations futures, délivre, au seuil de ma vie et à la postérité humaine, le récit détaillé de tout ce que j’y ai vu.



L’incroyable destin de Sylphaël d’Hédon


En ces temps troublés pour la Cité vivait un jeune homme nommé Sylphaël d’Hédon. Il savait briller en société, était doué de talents en tous les arts mais ce qui faisait l’admiration de son entourage était son extraordinaire capacité à savourer chaque instant de la vie.
Nous le croisions fréquemment en compagnie de deux complices de taverne, Colomba la Radieuse et Lucifer le Cyclothyme mais tandis que ce dernier s’enivrait à l’excès jusqu’à devenir violent peu avant le coma éthylique (donnant lieu au célèbre quolibet « quand Lucifer boit, Colomba raque ») Sylphaël, roi des nuits d’Oanylone, goûtait tous les vins puis partait légèrement titubant donner son concert de lyre au profit de l’association « sagesse amassée d’Oane ».On voyait alors toutes les torches de ses adulateurs chavirés l’envoyer droit au firmament.
Souvent, le lendemain à l’aurore et après qu’il eût trouvé de nouvelles sources de délices en étudiant avec Colomba, il n’était pas rare de voir Sylphaël préparer une tisane au chevet d’un Lucifer aux traits ruinés, nauséeux, blafard.
« tu confonds jouissance et bonheur, mon pauvre Luc ! » le sermonnait Sylph tandis que son ami s’apprêtait pour une journée de mortifications et d’autopunitions en tous genres car telle une girouette folle, Lucifer le versatile ne cessait de passer d’un état de soif de plaisir extrême à un abattement coupable et dépressif «et ainsi éprouves-tu très durement ton corps par d’incessantes privations, d’éternels excès »
Quelque temps plus tard, Colomba, succombant au charme dévastateur de Sylphaël le voluptueux, l’épousa. Cependant malgré leur bonheur insolent les deux jeunes gens s’inquiétaient pour leur ami, qui comme bien d’autres habitants d’Oanylone, sombrait chaque jour plus gravement dans un abîme sans fond, mêlant la pratique d’inquiétantes coutumes sexuelles la nuit et , formulant d’étranges prières le jour, prostré et nu, au sommet d’une colonne sous l’œil bienveillant de la Créature sans Nom.
Celle-ci oeuvrait désormais partout dans la ville, sortant de la pénombre, flairant ses proies parmi les décombres de plus en plus nombreux sous les coups de boutoir de la colère de Dieu car l’heure du châtiment avait commencé.


La rébellion des corrompus


La Créature Sans Nom avait trouvé facilement ses auxiliaires parmi les êtres les plus débauchés de la Cité au nombre de sept dont Lucifer le Cyclothyme et ces factotum diffusaient leurs mauvaises pensées avec déconcertante facilité, instillant dans les esprits égarés par la peur d’obscures idées telles que :
«Dieu a créé les riches pour donner aux pauvres le paradis en spectacle » «l’humain retrouvera ses biens s’il ne doute point de la faiblesse de Dieu » «L'éternité c'est long, surtout vers la fin» tant et si bien que la colère ainsi attisée déclencha un massacre.
Un matin nous retrouvions éventré dans les gravats et parmi bien d’autres, le corps de Colomba et pour la première fois je vis Sylphaël s’effondrer dans le même temps que s’écroulait la ville.


La Tentation


Deux jours plus tard tandis que la Cité en ruine se vidait de ses habitants j’aperçu Sylphaël courir en tous sens dans une ruelle. Son teint était blême. Il me fit ce récit :
« Cette nuit je me réveillais brusquement sentant la présence sous mon drap d’une forme : celle-ci semblait peser à mes côtés puis s’enrouler autour de mes jambes jusqu’à ce qu’elle m’étreigne complètement. Je fus pris d’une angoisse oppressante cependant je croyais reconnaître dans cette forme le corps de Colomba, mon épouse défunte et en même temps que la terreur peu à peu m’envahissait j’étais empli d’un flot de tendresse immense à son égard mais je savais qu’elle n’était plus et ce sentiment cédait la place à une impression de manque et une douleur irrépressible soudain je compris que j’étais en proie à un extraordinaire maléfice je devais lutter de toutes mes forces pour ne pas céder à cette chose abominable. Sans doute paralysé par une peur intense j’avais les pires difficultés à me mouvoir et la chose m’emprisonnait comme un étau. Après d’interminables secondes je parvins à atteindre la lampe à huile (j’avais l’unique pensée de faire la lumière pour affronter le sortilège) mais la flamme ne s’alluma pas. Alors, cédant à la panique, je me débattais avec l’énergie du désespoir car cette fois-ci j’allais mourir je ne cessais de crier « vas-t’en » en litanie ininterrompue et de plus en plus fort à la force maléfique dont j’étais la victime. Mon pouls s’emballait, mon cœur palpitait si vite qu’il allait exploser, la chose desserra son étreinte puis je ne sentis plus rien j’allumais la lampe et cette fois-ci, étrangement, la lumière se fît.
Le reste de la nuit j’ai médité sur cette tentative de possession de l’Innommable Créature et l’état d’acédie qui faillit me tuer lorsque j’étais pétrifié par l’angoisse.
Il nous faut accepter le courroux de Dieu, et cette ville, ç’est bien nous qui l’avons condamnée à la destruction, je m’en vais rejoindre le groupe des vertueux.
"pardonne-moi mon ami" lui dis-je "mais comment espères-tu incarner une vertu toi dont l'existence fût toute entière consacrée aux plaisirs ?"
il répondit "mais parce que cette vertu est le plaisir même ! Dieu nous donna les sens pour le goûter et parce que l'amour de la vie reste l'Amour"
sans s'attarder il partit prier pour sauver le monde en compagnie des Vertueux rassemblés à la septième Porte.

La cité d’Oanylone, bâtie en forme de cadran comportait huit portes correspondants aux subdivisions cardinales et la porte Ouest en était la septième, j’observais Sylphaël s’éloigner vers le couchant, ce fût la toute dernière fois que je le vis.
Infiniment plus couard, je quittais la ville précipitamment sans arme ni bagage, avant l’ultime chaos. ainsi il restait désormais sept vertueux face à sept corrompus.
Parmi les compagnons de fuite que je rencontrais par la suite, quelques uns avaient observé de loin le cataclysme final, l’engloutissement de la Cité et leurs témoignages concordaient aussi sur ce point, sept silhouettes avaient été vues, aspirées vers le soleil par des faisceaux ardents.
Je fus heureux de penser à la destination finale de Sylphaël qui toute sa vie avait été rayonnant.

Au dernier souffle de ma vie je commence des croquis à la hâte tentant de transmettre des souvenirs visuels de la grande Cité d’Oanylone au monde des survivants. Puisse l’humanité toujours se souvenir de l’exemple des vertueux et du châtiment des orgueilleux.
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Message par Tully Mar 28 Sep - 8:57

Hagiografía del Arcángel Serafín
El rodillo de este manuscrito fue encontrado más allá de la gran planicie en una de las cuevas antiguas del Mogao de Dunhuang y devuelto por el hermano Guillermo de Rubrouck ha aquí doscientos años.

Yo, Nemrod Aggadoth que fui testigo de la caída de Oanilonia por castigo divino y tengo mi vida salvada sólo al deber que me imponga el Altísimo de transmitirles este testimonio a las futuras generaciones, libre, a las puertas de mi vida y a la posteridad humana, el cuento detallado lo que vi allí.


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El destino increíble de Serafín de Hédon
En estos tiempos enturbiados para la Ciudad vivía un muchacho llamado Serafín de Hédon. Él sabía brillar en sociedad, tenía facilidad de talentos para todos los artes pero lo que hacía la admiración de sus allegados era su capacidad extraordinaria de saborear cada instante de la vida.
Nos lo cruzábamos frecuentemente en compañía de dos compañeros de taberna, Colomba la Radieuse y Lucifer Cyclothyme pero mientras que este último se embriagaba al exceso hasta hacerse violento poco antes del coma etílico (dando lugar a la pulla célebre« cuando Lucifer bebe, Colomba apoquina») Serafín, rey de las noches de Oanilonia, probaba todos los vinos luego se iba ligeramente titubeante a dar su concierto de lira en provecho de la asociación «sabiduría amontonada de Oane». Entonces vimos las antorchas de sus aduladores hundidos enviarle derechito al cielo.
A menudo, el día siguiente con la aurora y después de que hubiera encontrado nuevas fuentes de delicias estudiando con Colomba, no era raro de ver a Serafín preparar una infusión a la cabecera de Lucifer de aspecto ruinoso, nauseabundo y pálido. « ¡Confundes disfrute y felicidad, mi pobre Luc! » lo sermoneaba Seras mientras que su amigo se preparaba para un día de mortificaciones y de auto penas en todo género porque tal era una veleta loca, Lucifer el versátil no dejaba de pasar de un estado de sed de placer extremo a un abatimiento «culpable y deprimente y así lo sentía muy duramente su cuerpo por privaciones incesantes, de eternos exceso».
Un tiempo más tarde, Colomba, cediendo al encanto devastador de Serafín el voluptuoso, se casó con él. Sin embargo a pesar de su felicidad insolente ambos jóvenes se inquietaban con su amigo, que como muchos otros habitantes de Oanilonia, zozobraba cada día más gravemente en un abismo sin fondo, mezclando la práctica de costumbres inquietantes y sexuales por la noche y, formulando oraciones extrañas en el día, prostrado y desnudo, en la cumbre de una columna bajo el ojo benévolo de la Criatura sin Nombre.
Ésta laboraba en lo sucesivo por todas partes en la ciudad, saliente de la penumbra, presentía a sus presas entre los escombros cada vez más numerosos bajo los golpes violentos del cólera de Dios porque la hora del castigo había comenzado.

La rebelión de los corrompidos
La Criatura Sin Nombre había encontrado fácilmente sus auxiliares entre los seres los más despedidos de la Ciudad en total de siete del que Lucifer Cyclothyme y estos factótum difundían sus malos pensamientos con desconcertante facilidad, instruyendo en los espíritus extraviados por el miedo de ideas oscuras tales como: «El Dios creó los ricos para darles a los pobres el paraíso en espectáculo» «El humano reencontrará sus bienes si él no duda en absoluto de la debilidad de Dios» «La eternidad es larga, sobre todo hacia el final» tanto y bien que el cólera tan atizada desencadenó una matanza.
Una mañana nos encontrábamos destripados entre los escombros y entre muchos otros, el cuerpo de Colomba y por primera vez vi a Serafín desmoronarse en sí mismo al tiempo que se derrumbaba la ciudad.

La Tentación
Dos días más tarde mientras que la Ciudad en ruinas se abandonaba por sus habitantes yo percibí a Serafín correr en dirección a un callejón. Su cara era pálida. Él me contó este cuento:
« Esta noche me desperté precipitadamente, sintiendo la presencia bajo mi sábana de una forma: ésta parecía pasar a mis lados luego enrollarse alrededor de mis piernas hasta que me abrazó completamente. Fui tomado por una angustia oprimente, sin embargo, creía que reconocía en esta forma el cuerpo de Colomba, mi esposa difunta y al mismo tiempo que el terror poco a poco me invadía, fui llenado de un flujo de inmensa ternura a su aspecto, pero sabía que no era posible y este sentimiento cedía el sitio a una impresión de falta y un dolor irreprimible, de repente comprendí que estaba preso de un maleficio extraordinario y que debía luchar con todas mis fuerzas para no ceder a esta cosa abominable. Sin duda paralizado por un miedo intenso yo tenía muchas dificultades en moverme y la cosa me encarcelaba como un torno. Después de un segundo interminable llegué a alcanzar la lámpara de aceite (tenía el pensamiento único de hacer la luz para afrontar el sortilegio) pero la llama no se prendió. Entonces, cediendo al pánico, yo resistía con la energía de la desesperación porque esta vez iba a morir no dejaba de gritar «vete» en letanía ininterrumpida y cada vez más mucho a la fuerza maléfica de la que era la víctima. Mi pulso se embalaba, mi corazón palpitaba tan rápidamente que él iba a explotar, la cosa aflojó su abrazo luego no sentí nada más encendía la lámpara y esta vez, de manera extraña, la luz hizo.
El resto de noche medité sobre esta tentativa de posesión de la Innombrable Criatura y el estado de acedia que estuvo a punto de matarme cuando estaba petrificado por la angustia.
Debemos aceptar la furia del Dios, y esta ciudad, nos está merecido porque la condenamos a la destrucción, voy reunir de aquí el grupo de los virtuosos.
"Perdóname amigo" le dije "pero, ¿Cómo esperas encarnar una virtud tú cuya existencia estuviera totalmente entera consagrada a los placeres?"
Él respondió "¡Porque esta virtud es el mismo placer! Dios nos dio los sentidos para disfrutar y porque el amor de la vida queda el Amor"
Sin retrasarse se fue a rezar para salvar el mundo en compañía de los Virtuosos reunidos en la séptima Puerta.
La ciudad de Oanilonia, edificada en forma de esfera tenía ocho puertas correspondientes a las subdivisiones cardinales y la puerta Oeste era la séptima, yo observé a Serafín alejarse hacia el ocaso, esta sería la última vez que lo vi.
Infinitamente más cobarde, yo dejaba la ciudad precipitadamente sin arma ni equipaje, antes del último caos. Así quedaban en lo sucesivo siete virtuoso frente a siete corrompidos.
Entre los compañeros de huida que yo me encontré más tarde, algunos habían observado de lejos el cataclismo final, el engullimiento de la Ciudad y sus testimonios concordaban también sobre este punto, siete siluetas habían sido vistas, eran aspiradas hacia el sol por haces ardientes.
Estuve feliz de pensar que era el destino final de Serafín porque toda su vida había sido radiante.
Al último soplo de mi vida comienzo bosquejos que intentan de prisa transmitirle memorias visuales de la gran Ciudad de Oanilonia al mundo de los supervivientes. Pueda la humanidad siempre acordarse del ejemplo de los virtuosos y del castigo de los orgullosos.
Tully
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